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Mais comment ça paradoxe ? Pourquoi ? De quoi s’agit-il ?
Disons, hum, que… Framasoft vient de lancer une campagne de « Degooglisation » d’Internet et que… oui, voilà… nous sommes ici sur blogger donc chez Google.
J’ai en projet depuis, pfiou… de migrer ce blog sur WordPress, donc il serait vraiment temps, histoire de rester un peu cohérent, quoi.
n. m. – 1597 ; 1. Divertissement, représentation entre les actes d’une pièce de théâtre, les parties d’un spectacle. 2. Ce qui interrompt qqch., sépare dans le temps deux choses de même nature.
« La fin d’une année est comme la fin d’une journée et comme la fin d’une vie ; comme l’avenir n’offre alors que nuit et sommeil, naturellement la pensée revient sur ce qui a été fait et devient historienne. »
Alain (Émile Chartier), Propos sur le bonheur (1928)
Ses tranches sont dorées à l’or fin Ses pages fatiguées sont légèrement tachées Une sorte de cachet indique pompeusement « PARIS. HENRI PLON. imprimeur. » Il s’est décalqué sur la page qui lui fait face Un texte manuscrit, dédicace en date du 17 août 1943 Au dos un dessin gravé protégé d’une fine feuille Derrière laquelle se cache une seconde gravure Et enfin :
Les étoiles du monde – Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays
Pfiou… ! Woaw…! (et encore, j’édulcore 😉 Allez, extrait : « …L’amour y joue un grand rôle, car c’est le levier au moyen duquel la femme soulève les poids trop lourds pour elle… » Ah ? Euh… Comment dire… « … Il en est fatalement ainsi puisque les hommes sont appelés à gouverner le monde, ou du moins s’y croient appelés, et que la puissance des femmes ne s’exerçant que par l’amour… » Ok. Direct. « … Que la femme soit la compagne de l’homme et son égale, quoiqu’appelée dans la vie à remplir des fonctions différentes, cela n’est plus contesté ;… » Hum. « … Chez les femmes surtout, ce spiritualisme hors nature a eu de funestes effets ; elles ont rêvé des amours impossibles et passé trop souvent par les sens pour arriver à l’esprit… » Voilà !
Il y a quelques temps déjà, j’ai découvert ce blog, Liseuses de Bordeaux, dont l’adresse m’avait été soufflée… Hop, aussitôt inscrite pour recevoir les nouvelles infos (que je ne lis pas toujours, faute de temps), j’ai trouvé la formule stimulante, et l’écriture plutôt agréable…
Des billets passionnés, qui donnent (ou non) envie de lire, en offrant un avant-goût singulier d’un ouvrage récemment lu par l’une des Liseuses de Bordeaux, voilà en gros le principe…
Mais on y trouve d’autres choses… Car elles interviewent, aussi ! Elles ont la chance de rencontrer certains des auteurs qu’elles ont lus, à l’occasion d’événements auxquels elles participent.
Et puis, il faut le dire, elles ont fait les choses bien : 5 voies différentes sont proposées pour parcourir le blog et choisir sa prochaine lecture ! Bien entendu, on peut comme avec la plupart des blogs, naviguer par des mots-clés, mais il est également possible de s’aventurer en fonction du genre littéraire, du type de reportage qu’elles ont réalisé, des médias dont elles causent, et surtout des auteurs à propos desquels elles ont écrit !
Si avec tout ça, vous ne trouvez pas vos prochaines lectures…
Oui, parce que au départ, j’avais envie de parler de ce que tout le monde mange aujourd’hui (et les quelques jours précédents et suivants), mardi-gras : les fantaisies. – …. Si, c’est des beignets, tu vois pas ? – … Oui, bon ok, des bugnes, si tu veux. -… Non plus ? Des merveilles, alors ? Sinon, des oreillettes, éventuellement. Puis, finalement, non, je vais raconter autre chose.
J’assiste depuis quelques temps aux séances fort passionnantes d’un séminaire dédié à la BD. Oui, ça existe, c’est ouvert à tous et gratuit et on rencontre des éditeurs, des auteurs, des libraires, même des chercheurs, on cause bande dessinée, quoi.
J’ai découvert un raconteur d’histoire captivant, il a livré en quelques heures les grands traits de son parcours perso et pro, et m’a surtout donné envie de lire plus en détails cette fameuse revue dessinée (talent de bonimenteur !).
Il s’agit de documentaires, d’enquêtes ou de reportages qui sont réalisés non pas en vidéo ou en audio, mais sous la forme de bande dessinée. Le premier numéro est sorti à l’automne 2013, le second en hiver et le prochain paraîtra mi-mars.
Environ 220 pages à chaque fois, aux dimensions d’une tablette numérique dont les créateurs sont connus pour avoir un excellent sens du design, et 3 mois pour les lire.
Les 2 premiers numéros de La Revue Dessinée
Selon Olivier Jouvray, pourquoi le dessin a un aspect magique ? Parce qu’on capte et on observe *vraiment* pour dessiner. Il s’agit pour lui d’un artifice qui rend *vivant* les êtres humains. Car on n’existe que par les autres, qui confirment notre existence. Or, le dessin valide cette existence, par le biais des portraits par exemple. Le reportage en BD donnerait donc une forme de validité à ce qu’on raconte : on « y croit plus » quand c’est dessiné que quand c’est filmé ou pris en photo. Pas au sens de la « Vérité », mais au sens « sans trucage » : celui qui regarde le dessin sait déjà, parce que c’est un dessin, la subjectivité de l’auteur. Elle est implicite. La BD présente également un autre intérêt, essentiel : on peut reconstituer les choses qu’on n’a pas vues mais qui sont rapportées.
Alors effectivement, pourquoi ne pas « regarder » un documentaire en BD ?
Bon… C’est un peu tricher que de dater du siècle dernier, mais nous dirons que bien qu’issu de sources écrites entre les XIIIème et XVème, ce beau bouquin est sorti en 1952, na.
Allez, on commence fort avec celle-ci, qui en ravira plus d’une 😉
« Alors Celui qui devine toutes les pensées les appela. Il parla en premier lieu à Adam, parce que l’homme était plus coupable, sa femme étant de faible complexion et faite de sa côte […] »
– Une autre, une autre !
– Ok… Boum :
« Pourtant cette femme le trompait et le honnissait de son mieux, et jamais il ne put s’en garder : dont il ne faut pas s’émerveiller car, lorsqu’une femme veut employer son coeur et sa tête à ruser, nul homme ne saurait lui résister […] »
– Nan ?
– Eh ! Débat clôt par :
« J’ai fait le tour du monde et j’ai cherché de mon mieux : je n’ai pas trouvé une bonne femme »
Sont pas belles ces perles ? Les 3 sont extraites de Les romans de la table ronde, renouvelés par Jacques Boulenger, 1952.
[…] Il ne faut pas se laisser guider uniquement par les goûts, les appétits que chacun de nous peut avoir. Certes, il faut faire attention au sentiment de la faim qui indique un besoin de l’organisme, mais, aussi, on doit comprendre que l’habitude nous crée des excitations factices, des besoins artificiels.
[…] La cuisinière ne saurait se substituer au médecin et ce serait trop lui demander que d’exiger d’elle la connaissance de la valeur et de la composition chimique des aliments qu’elle prépare.
Cependant, il est indispensable qu’elle connaisse certaines préparations correspondant à la nécessité de donner aux malades des aliments savoureux, de bonne qualité, préparés avec soin, avec les condiments permis et même indispensables parfois, afin d’offrir des plats agréables à l’odorat et au goût.
Extrait de La cuisine moderne (sans date), Aristide Quillet éd.
Alors, qui est partant pour le régime appétit capricieux ?
« La « méthode naturelle » du lieutenant de vaisseau G. Hébert n’est point un produit de l’imagination, mais le fruit d’observations longues et concordantes faites sur l’homme même […] Pour appliquer la méthode naturelle, nul besoin de stades grandioses et bien aménagés […] il suffit – mais c’est indispensable – que ce soit en plein air, en pleine lumière. Le costume ? Le plus sommaire possible pour que le corps soit absolument libre et que l’air et le soleil fassent leur office de grands guérisseurs. Il faut se dévêtir jusqu’où la décence le permet. »
Extrait du Larousse ménager illustré, 1925 – 1926.