Issue des liens publiés sur Twitter, la sélection du jour :
– Elle me fait toujours autant rire, c’est pas bien ragoûtant j’en conviens volontiers, mais on apprend plein de trucs en se marrant : Jeudi, c’est placentologie
– Ah ben là aussi j’ai appris plein de trucs, en me marrant parfois aussi, je reconnais, même si c’est pas beau de se moquer : Parcourir le monde pour photographier les sports les plus étranges
– De belles photos comme j’aime, de nature sauvage, sauf que là en plus il y a une histoire un peu hors du commun : Une amitié incroyable entre un loup et un ours révélée par un photographe
– Elle est pas mimi cette photo de famille ? Family photo…
Oui, parce que au départ, j’avais envie de parler de ce que tout le monde mange aujourd’hui (et les quelques jours précédents et suivants), mardi-gras : les fantaisies. – …. Si, c’est des beignets, tu vois pas ? – … Oui, bon ok, des bugnes, si tu veux. -… Non plus ? Des merveilles, alors ? Sinon, des oreillettes, éventuellement. Puis, finalement, non, je vais raconter autre chose.
J’assiste depuis quelques temps aux séances fort passionnantes d’un séminaire dédié à la BD. Oui, ça existe, c’est ouvert à tous et gratuit et on rencontre des éditeurs, des auteurs, des libraires, même des chercheurs, on cause bande dessinée, quoi.
J’ai découvert un raconteur d’histoire captivant, il a livré en quelques heures les grands traits de son parcours perso et pro, et m’a surtout donné envie de lire plus en détails cette fameuse revue dessinée (talent de bonimenteur !).
Il s’agit de documentaires, d’enquêtes ou de reportages qui sont réalisés non pas en vidéo ou en audio, mais sous la forme de bande dessinée. Le premier numéro est sorti à l’automne 2013, le second en hiver et le prochain paraîtra mi-mars.
Environ 220 pages à chaque fois, aux dimensions d’une tablette numérique dont les créateurs sont connus pour avoir un excellent sens du design, et 3 mois pour les lire.
Les 2 premiers numéros de La Revue Dessinée
Selon Olivier Jouvray, pourquoi le dessin a un aspect magique ? Parce qu’on capte et on observe *vraiment* pour dessiner. Il s’agit pour lui d’un artifice qui rend *vivant* les êtres humains. Car on n’existe que par les autres, qui confirment notre existence. Or, le dessin valide cette existence, par le biais des portraits par exemple. Le reportage en BD donnerait donc une forme de validité à ce qu’on raconte : on « y croit plus » quand c’est dessiné que quand c’est filmé ou pris en photo. Pas au sens de la « Vérité », mais au sens « sans trucage » : celui qui regarde le dessin sait déjà, parce que c’est un dessin, la subjectivité de l’auteur. Elle est implicite. La BD présente également un autre intérêt, essentiel : on peut reconstituer les choses qu’on n’a pas vues mais qui sont rapportées.
Alors effectivement, pourquoi ne pas « regarder » un documentaire en BD ?
– Un site sérieux, cette fois, qui démontre les divergences entre pensées conscientes et non-conscientes à l’aide d’une méthode qui se nomme le Test d’Associations Implicite (ou TAI). Faites-en quelques uns, c’est intéressant : Projet Implicite
– Un beau projet photo, documentaire sur des prisonniers américains joueurs d’échecs : Prison Chess
– A méditer : Votre voiture aussi est souvent en retard
– Spécial iPhone fans : Jalbum a désormais une application iPhone très prometteuse, qui permet de créer des albums photos directement depuis son iPhone, d’ajouter de nouvelles photos à un album existant, etc. A tester sans tarder ! The Jalbum iPhone app is here
Son ami, Jørgen, ne croit pas qu’il peut collecter un million de girafes dessinées à la main d’ici 2011. Alors il veut lui prouver qu’il a tort. Jusqu’ici il a eu 232 girafes, donc il lui en manque encore 999 768 ! Et il lui reste 567 jours pour les avoir. Montrons à Jørgen combien l’Internet est stupéfiant. (libre traduction approximative)
J’ai dessinée la mienne, si si, vous devriez la trouver parmi ces magnifiques dessins…